2 juin 2007
Aubervilliers : le ghetto
Abdel a assisté à la mutation de son « village » en ville de transit.
Il ne s'y fait pas, « tous ceux qui avaient les moyens sont partis et
ceux qui arrivent sont toujours plus pauvres ». Son ami Farouk parle
d'autant plus librement que lui-même est originaire de Béjaïa, en
Algérie, qu'il appelle par son nom français Bougie: « À Aubervilliers,
il n'y a plus que des Arabes et des Noirs, constate-t-il. Les blancs
sont devenus une minorité invisible ».
Extrait de l'article "Le peuple de Gauche vu d'Aubervilliers" par la journaliste à Marianne, Anna Alter
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